Victor Koulbak, de nationalité russe, vit et travaille aujourd'hui à Malte. Il dessine à la pointe d'argent, avec de délicats rehauts d'aquarelle, dans une technique proche de celle des artistes du XVème siècle, sur des papiers qu'il prépare lui-même. Après un apprentissage dans sa jeunesse de quatre ans à l'Académie des Beaux-Arts d'URSS à Moscou, où lui est enseigné l'exactitude du rendu, il complète sa formation par l'étude des maîtres anciens, et se tourne naturellement vers Léonard de Vinci, Michel-Ange, Dürer, Van Eyck, ou Memling. Ayant quitté l'URSS en 1975, il s'installe à Paris, où il va exposer avec succès ainsi qu'au Japon, au Canada, en Belgique, en Italie et surtout aux États-Unis, à New York. Une partie de son œuvre a été présentée en 2001 au Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. Le Musée National des Beaux-Arts de Malte, ville où désormais il réside, lui a rendu hommage en 2002 et plus récemment en 2009. En France, le fond national d'art contemporain et aux États-Unis, plusieurs musées américains - notamment le Museum of Fine Arts de Boston et le Johnson Museum of Art de Cornell University ont acquis ses dessins.
Sauvage mais familier... La sympathie de l'artiste pour le monde animal se traduit par une vision objective, quasi-photographique dans le rendu des textures, et par la recherche de l'attitude la plus juste des bêtes qu'il représente. La mesure exacte de l'expression de leur regard leur imprime une incroyable présence. Koulbak leur octroie la pensée. Et son naturalisme est réserve et poésie.
Lynx, pointe d’argent, rehauts d’aquarelle, monogrammé "VK" en bas à droite, 32 x 25 cm (12 5/8 by 9 13/16 in.)