Rêve d’un ailleurs, italien ou français, à travers des huiles sur papier de Leprince, Vernet, Gudin, Benner et Rousseau, ou plus idéalisé dans des tableaux de symbolistes fin de siècle.
L’iconographie poétique d’Osbert s’illustre par le paysage de l’âme de La Muse endormie. Un pan de mur et une porte close de Sautai, en ocres et blancs, offrent un absolu quasi-photographique d’une Rue de Ciboure sans personnages, quand les petites figures d’un Devambez, hantent un délicat paysage de neige sur fond de forêt intemporelle. San Salvador del Monte à Florence, est « un Alléluia de lumière » (Huysmans) du rare paysagiste Dulac qui, en 1897, s’est récemment converti. Une Visitation de Maurice Denis de 1907 rappelle l’ambition de l’artiste à repenser le grand art religieux classique par un symbolisme décoratif des couleurs et des lignes. Une tête de Bourdelle, L’Effroi, fonte en bronze d’Hébrard de 1906, d’après le bas-relief du monument aux combattants de 1870 de Montauban, jouxte une Maternité de Drivier en plâtre, encore très rodinienne. Un ensemble que contemple la divine Sarah Bernhardt dans son Salon par le peintre anglais Graham Robertson !
Du 6 au 29 novembre, en association avec la galerie Chantal KIENER Œuvres de Joseph Bail, Félix-Joseph Barrias, Jean Benner, Albert Besnard, François Bonvin, Émile-Antoine Bourdelle, Eugène Carrière, Alexandre Charpentier, Maurice Denis, André Devambez, Eugène Devéria, Léon-Ernest Drivier, Charles-Marie Dulac, Edmé-Adolphe Fontaine, Jean-Augustin Franquelin, Théodore Gudin, Jean-Louis Hamon, Jean Lecomte du Nouÿ, René-Émile Ménard, Luc-Olivier Merson, Charles Milcendeau, Alphonse Osbert, Walford Graham Robertson, Théodore Rousseau, Paul-Émile Sautai, José Julio de Souza Pinto, Horace Vernet.